La génération de 1880




Le dix-neuvième siècle va de 1801 à 1900, mais du point de vue artistique et littéraire, jusqu'à la chute de Napoléon, les choses sont très orientées vers le siècle précédent. Il y a bien un Romantisme en France, mais il est dit "aristocratique", politiquement il s'oppose à l'Empire et ses influences sont allemandes et anglaises. On y retrouve Mme de Staël, Benjamin Constant, Vigny, Chateaubriand et Lamartine. Ce n'est cependant qu'après 1815 que le Romantisme victorieux prend son essort. Victor Hugo en est le fer de lance. Musset, George Sand, Balzac, Stendhal sont de grands romantiques et on classe Philotée O'Neddy, Pétrus Borel, Aloysius Bertrand et Charles Nodier dans les petits... Si l'Angleterre a encore de l'influence, on découvre l'Espagne, on admire l'Empereur et on défend la République. Ce Romantisme, qui sera bientôt dit "social", fait front en poésie, dans le roman, mais surtout au théâtre, et aligne Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Arsène Houssaye aux premiers rangs de la bataille.

Mais ce Romantisme est celui de la démesure. D'un côté les poncifs de l'épanchement de l'âme, de l'autre le mélodrame et le roman feuilleton le guettent. Et plusieurs ne seront pas en accord avec la direction prise par la littérature, mais en vain. C'est finalement la réalité économique qui, par soucis d'efficacité, tuera le Romantisme. Au théâtre, le spectateur fait loi, et bientôt les drames romantiques ne feront plus recette. On leur préférera le mélodrame et la comédie de boulevard. En matière de roman, c'est la Presse, force montante et importante source de revenus des romanciers de cette époque, qui dicte ses exigences. Peut-on imaginer un Dupont ou un Durand en train de goûter les élans romantiques entre une annonce de La Samaritaine et une autre de Félix Potin? entre le meurtre commis la veille et la rubrique des chats qu'on écorche? Le Réalisme est né des goûts des lecteurs.

Il est intéressant de constater que si de grands romanciers comme Balzac se sont épanouis dans ce système commercial, créant une oeuvre exceptionelle, ils n'en étaient pas moins feuilletonistes, comme Eugène Sue et Paul Féval, comme Alexandre Dumas, et les deux plus grands romanciers de cette époque, d'après leurs contemporains, étaient Balzac et Sue. Et ceux qui publiaient chez l'éditeur avaient les mêmes contraintes commerciales ou peu s'en faut. Ces écrivains, encore romantiques de nom, mais réalistes de fait, donneront naissance d'un côté à l'école réaliste (Champfleury, Duranty et à un degré moindre Murger) et de l'autre, à travers Flaubert, au naturalisme des Goncourt et de Zola. Et si ils offrent désormais le miroir dans lequel le lecteur se mirera, ils le divertiront ce lecteur, car c'était la condition sine qua non de la réussite littéraire.

En matière de poésie, sous l'influence de Gautier, naîtra le Parnasse, attaché à la forme parfaite, répudiant l'épanchement émotif du poète et la littérature commerciale. Toute une génération parnassienne portera haut l'idéal de "l'Art pour l'Art", mais finalement c'est dans le cadre parnassien que naîtra le Symbolisme, derrière Baudelaire, puis Verlaine. Et dès lors existeront de concert, une poésie innovatrice et une autre conservatrice, comme en art se côtoieront l'Impressionnisme et l'Académisme.

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Et la génération de 80 dans tout ça? Pourquoi ce long préambule? C'est que cette génération héritera de tout ça. On y retrouve bien sûr des naturalistes, mais aussi des poètes que les parnassiens n'auraient pas désavoués, ainsi que des romanciers et des poètes "modernistes" que le Réalisme reconnaîtrait pour siens. On trouve tout ça et encore plus. C'est à cette époque que l'humour apparaît. Dans la foulée humoristique s'épanouiront le monologue et les premières bande-dessinées. Aussi le roman devient psychologique, précurseur de cette littérature du "je" si chère aux écrivains du vingtième siècle.

Ce qui caractérise cette génération de 80, ce n'est certainement pas son homogénéité! Ses membres sont nés dans les années 1850 ou au début de la décennie suivante. Certains commencèrent à publier dans la seconde moitié des années soixante-dix, mais la majorité d'entre eux débuteront leur carrière dans les années quatre-vingt. De plus cette génération n'est pas coupée de la précédente, celle de 1860, dont les membres, nés dans les années quarante, fraternisaient avec leurs jeunes confrères dans les nombreuses soirées artistiques et littéraires et les nombreuses revues de cette époque.

Le Naturalisme

Quand les grands naturalistes, les Goncourt, Émile Zola et Alphonse Daudet, auront établi la chose, pendant les quelques quarante ans qui suivront, toute une faune de jeunes écrivains les réclameront comme modèles. Si les plus célèbres, Maupassant et Huysmans, font encore la joie des éditeurs ré-éditeurs, la plupart des familiers des soirées de Médan et du "grenier" des Goncourt, sont aujourd'hui passablement absents, sinon des histoires littéraires, du moins des tablettes de librairies. Parmis les plus connus, on compte Paul Alexis, Henri Céard et Léon Hennique, surtout parce qu'ils contribuèrent au fameux recueil des Soirées de Médan, mais on néglige trop souvent Dubut de Laforest, dont l'oeuvre confine au roman feuilleton, Henry Becque ou Octave Mirbeau. Mais je dois dire que ces écrivains, nés avant et autour de 1850, sont à peine admissibles dans la génération dont nous nous préoccupons ici. Un autre groupe de jeunes écrivains, né dans les années soixante cette fois, prolongera le mouvement naturaliste jusque dans le siècle suivant.

Héritiers du Parnasse

Si le Parnasse mourut rapidement et laissa la place au Symbolisme, il se trouva pendant longtemps plein de poètes pour enrichir leurs rimes et s'ébattre, qui dans les ramages printaniers, qui dans les plaisirs amoureux. Si à cette époque personne d'autre que les parnassiens vieillissants ne défendait plus le Parnasse, son influence se faisait quand même sentir, comme celle du Romantisme d'ailleurs, chez la plupart des poètes qui ne seront pas symbolistes. Je pense par exemple ici à Jean Richepin, Edmond Haraucourt, Maurice Rollinat, Émile Goudeau, Raoul Ponchon, Germain Nouveau ou Maurice Bouchor. Mais cette facette de leur oeuvre n'exclut pas des préoccupations "modernistes" chez la plupart d'entre eux, humoristiques chez Ponchon, classicisantes chez Goudeau et Haraucourt, presque naturalistes chez Richepin, presque symbolistes chez le jeune Rollinat et tout à fait mystiques chez un Nouveau veillissant...

De quelle modernité s'agit-il?

Le terme "moderne" a été utilisé pour décrire les romans de Zola et de son école. Mais ici c'est à l'école moderne que je m'intéresse. Elle est un peu informelle. C'est en fait plus un courant de pensée qu'une véritable école. Cette pensée est caractérisée par un intérêt pour la vie "moderne" c'est-à-dire la ville, Paris en particulier, ses gens, ses lieux, ses valeurs. Plus de bucoliques prairies verdoyantes; le Bois de Boulogne est bien plus intéressant! Plus de bergère dans sa chaumière; une cocotte sur le boulevard a tellement plus de charme... Cette tendance, qui n'est effectivement pas contraire à plusieurs oeuvres naturalistes - Alphone Daudet par exemple l'exploitera dans Sapho - est une des originalités du siècle et préfigure d'une certaine façon les futuristes italiens, pour lesquels les lignes d'une belle automobile valaient celles de n'importe quelle statue.

L'idée derrière cette "modernité" est en fait réaliste. Balzac, Flaubert, Stendhal et les membres de l'école réaliste, ne décrivaient rien d'autre que ce qu'ils observaient. De même Courbet peignait ce qu'il voyait et demandait à ce qu'on lui montre une déesse si on voulait la lui voir peindre. Dans cette optique les romanciers comme Émile Goudeau, Félicien Champsaur et Léo Trézenik, derrière leurs préoccupations "modernistes" étaient des réalistes. Mais avec une différence cependant : ils avaient hérité de Murger le mythe de l'artiste et de la grisette, et emprunté au Naturalisme un cynisme face à la réussite parisienne, que trahissaient les femmes entretenues et les idéaux déchus.

De la grandeur du monde aux profondeurs du "moi"

Le Romantisme avait inspiré l'Orientalisme, une passion pour le Proche-Orient qu'avait fait connaître les expéditions de Napoléon et la colonisation française de l'Afrique du nord. Vers la fin du siècle, c'est l'âge d'or du colonialisme. Avec le train et le paquebot, les voyages sont devenus plus faciles. Le commerce fleurit et les expositions universelles offrent une vitrine sur les merveilles étranges de contrées exotiques. C'est la passion japonisante. Ce sont les romans de Pierre Loti. C'est l'Orient de Judith Gautier... En parallèle, héritier de Victor Cherbuliez et d'Octave Feuillet, Georges Ohnet, se fait le chantre de la vie des riches. Avec Paul Bourget, le roman se teinte de psychologie. Les trésaillements de pensée des personnages sont offerts à la considération du lecteur. C'est que ce n'est pas facile de vivre quand on est un personnage de roman... En un mot le roman s'oppose au Naturalisme.

Déjà à l'époque romantique, des gens comme Lamennais et Lacordaire avaient traité des questions catholiques à la lueur du siècle nouveau. Vinrent ensuite Barbey d'Aurevilly et Louis Veuillot. Vers la fin du siècle, il y aura un renouveau catholique, saveur fin de siècle, qui comprendra Ernest Hello et Léon Bloy. Ce dernier, associant le catholicisme aux préoccupations sociales, est hostile à Zola, et très proche, lui aussi, du Réalisme des générations précédentes. C'est qu'on peut changer les étiquettes, aborder de nouvelles formes, parfois même tenter de traiter de nouveaux sujets... le fond est que l'Art et la Littérature oscillent entre des pôles qui sont toujours les mêmes; les écoles changent de nom, mais finalement demeurent, améliorées au goût du jour.

Vous avez dit humour...

De tout temps il y eut une littérature drôle, aujourd'hui on dirait humoristique : comique troupier, farce salace, jeux de mots, ironie, satire cinglante et autres caricatures, mais au sens propre rien de tout cela n'est de l'humour. Tel que je l'entends ici, c'est la façon brittanique de rire des sous-entendus et de se délecter des ambiguités, que la France découvrit dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Il y avait à cette époque une anglophilie galopante que partageaient Alphonse Allais, Maurice MacNab et Jules Jouy, entre autres, et qui transparaissait dans leurs oeuvres, le plus souvent humoristiques, ainsi que dans leur affection pour les costumes anglais et le sherry cobbler.

C'est l'époque du fumisme, de cet humour parfois noir, parfois absurde, qui se moque sans rire, qui étonne, qui joue sur le mots, triturant les conventions et qui préfigure ce qui au siècle suivant ne sera pas fait toujours dans un esprit d'amusement. On en est aux Incohérents, pas encore à Dada. On prépare le terrain aux surréalistes, qui dans ce domaine n'ont pas inventé grand chose, sinon de se prendre au sérieux en le faisant. Alphonse Allais, le maître fumiste, s'en reconnaît un dans l'illustre Sapeck. Félix Décori, Gaston Sénéchal les accompagnent.

Déjà Charles Cros avait fait le monologue et Nadar les premières bande-dessinées. Elles inspireront les dessins narratifs de Steilen et Willette. Robida, à la suite de Jules Verne, se lance dans quelques-uns des premiers romans de science-fiction, mais le ton de ses oeuvres est plus satirique et humoristique qu'autre chose.

La chanson de chansonnier

La chanson, en faveur depuis les romantiques avec Béranger, Desaugier, Nadaud et le Caveau, devient naturaliste, humoristique, politique ou grivoise. Se dégageant de la chanson de café-concert, elle affiche Aristide Bruand, Jules Jouy, Maurice MacNab, Léon Xanrof, Gabriel Montoya, Victor Meusy, Vincent Hyspa, qui dans les cabarets émeuvent et amusent. Elle fricotte avec la poésie et aura bientôt ses interprètes, comme Yvette Guilbert.

Un louis, deux francs, six sous, trois centimes

Tel que discuté plus haut, s'il y a un Art qui prétend se suffire à lui-même, la réalité économique du dix-neuvième siècle, avec la disparition du mécénat de l'aristocratie, donna naissance à l'écrivain-entrepreneur. Ce sont surtout les progrès de l'imprimerie qui permetteront cette évolution, d'abord en mettant à la portée de tout un chacun des journaux illustrés, puis des livres à bon marché, media qui donneront naissance à la fin du siècle à des contrats d'édition fort avantageux pour tout le monde. Mais il fallait être édité! et plusieurs des aspirants à la gloire littéraire ne purent pas puiser dans cette mine d'or.

En parallèle des grandes publications - Le Figaro, La Revue des Deux-Mondes... - toute une panoplie de petits journeaux et de revues, tout au cours du siècle, s'offrent aux amateurs : La Plume, le Chat Noir, Le Décadent, la Renaissance artistique et littéraire, L'Artiste, le Nain jaune... où les écoles naissent et les jeunes écrivains débutent. Au sommaire de certains, la liste des contributeurs est souvent exceptionelle, mais les moins connus de ces messieurs - il n'y avait pas beaucoup de dames - sont souvent de belles découvertes. Il est aussi intéressant de retrouver Jean Moréas ou Léon Bloy dans le Chat Noir, et Émile Goudeau dans La Plume, comme quoi on se fréquentait, malgré les écoles qui finiront par partager tout le monde.

Il y a aussi une littérature franchement commerciale : foin des théories, pas d'école, sinon celle du ressort, et l'obligation de plaire au client. Pour le roman c'est le feuilleton. On l'a vu : il a des racines jusqu'au début du siècle. Il a pu être réaliste, il est maintenant social ou policier. Mais peu importe l'étiquette, il est devenu phénoménal. Au théâtre ce seront le boulevard et l'opérette, et après les deux Eugène, Scribe et Labiche, après Meilhac et Halévy, c'est aux deux Georges, Feydeau et Courteline, de remplir les salles. Il y a bien une école naturaliste et une école symboliste du théâtre, mais elles seront vite oubliées. Un peu comme on oublit Émile Augier, Félicien Sardou et Maurice Donnay.

Décadence et Symbolisme

Finalement, à tout seigneur tout honneur, il se trouva toute une faune poétique et artistique pour explorer les profondeurs, non du "moi", mais de l'être. D'abord on se révolta contre ce monde, d'où toute beauté avait disparu, condamné au mercantilisme et abandonné aux banquiers. On reniera la médiocrité bourgeoise, on sera esthète, on sera décadent. On peut dire que les décadents sont les héritiers des dandys, qui déjà trente ans auparavant se retiraient du commun pour frayer dans le sublime, le raffinement, pour certains la supériorité intellectuelle de leur Art. Et puis est-ce que les dandys n'étaient pas eux-mêmes les héritiers des Jeune-France, qui à l'époque romantique provoquaient la bourgeoisie au Palais Royal de leurs habits et leurs manières à l'artiste?

Mais la Décadence de la fin du dix-neuvième siècle sera moins longue que celle de Rome. Bientôt, inspiré de Baudelaire, naît le Symbolisme. L'idée est de ne pas décrire, comme faisaient les parnassiens, la chose, mais de suggérer le sentiment que cette chose provoque. Si en Art le Symbolisme est une école mineure, supplantée par Gauguin ou Van Gogh, en poésie, c'est probablement, comme l'Impressionnisme en peinture, l'école la plus goûtée, en quelque sorte la plus typique, celle qui vient à l'esprit quand il est question de poésie. C'est en grande partie dû à Baudelaire, à Verlaine et ses Poètes maudits, à Rimbaud aussi, devenus mythes littéraires, qui brillent incandescents au front des muses...

Oui mais bon... ils n'étaient pas seuls. Entre Stéphane Mallarmé, le chef de l'école, Jules Laforgue, Albert Samain, Jean Moréas, Tristan Corbière, Lautréamont, les belges Georges Rodenbach, Émile Verhaeren et Maurice Maeterlinck, avec Gustave Kahn, Remy de Gourmont, René Ghil, Henri de Régnier, Louis le Cardonnel, Marie Krysinska - une femme! - Marcel Schwob, Adolphe Retté, Jean Lorrain, Édouard Dubus, Robert de Montesquiou, sans oublier Stuart Merill, Francis Jammes et Charles Morice, ils devaient être bien au chaud.

D'accord cetains débordent bien un peu de la génération qui nous préoccupe ici. J'admet que certains ne sont pas trop typiques des symbolistes. Mais c'est que le mouvement était riche. Il frappe d'abord par son internationalisme. Le Symbolisme est nordique comme le Classicisme est latin. Là plus que n'importe où ailleurs en littérature, la Belgique égale la France. La supplante diraient certains. Il frappe ensuite par la richesse et la diversité des oeuvres impliquées. Entre un Mallarmé et un Laforgue il y a un monde. Les classiques de la poésie rattachés aux auteurs symbolistes comptent bien pour la moitié du corpus, l'autre étant probablement revendiquée par les surréalistes.

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De la même façon que littérairement le siècle commence en 1815, il ne se terminera finalement qu'avec la première guerre mondiale. Après les choses auront changées, mais jusque là on est sur la même lancée. Il y a bien une jeune génération, encore symboliste souvent, qui va éventuellement poser les bases de la littérature du vingtième siècle : Proust, Gide, Valéry, Claudel... mais en la présentant je sortirais de mon propos. Il y a bien quelques fidèles du dix-neuvième siècle, comme Pierre Louys, Charles-Louis Philippe ou Renée Vivien, mais ils sont déjà d'une autre génération.

Ce qui frappe dans plusieurs des oeuvres de la génération de 1880, c'est l'actualité, sinon de leur style, du moins de leurs préoccupations : la ville, son bruit, sa douleur et ses plaisirs; la fuite à la campagne, le rêve bucolique, l'idéal d'un jadis qu'on n'a jamais vécu; la femme, l'amour, sa chair et sa fuite; les amis, le vin, la chère et la cuite; leurs espoirs, parfois victorieux, mais souvent victimes de la médiocrité - de la force - de la bourgeoisie... Il m'est facile de me retrouver dans tout ça.

Comme quoi, si les goûts changent, si on oublie tel ou tel autre, dévêtant Jean pour habiller Jules, si l'histoire, littéraire ou autre, a la mémoire parfois courte, mais moins quand même que celle du lecteur, qui lit l'histoire, mais pas l'oeuvre trop souvent - et je ne lancerai pas ici la première pierre - on peut encore trouver - retrouver - de beaux morceaux de littérature, mieux encore, la pensée, parfois émue, parfois drôle, de quelqu'un qui nous cause d'au-delà de la tombe. Le site que vous regardez a finalement pour but de jouer les médiums, et de faire tourner la table où repose un livre défraîchi. À vous de le prendre.




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