Husson, Jules
dit Champfleury (1821-1889)

On peut dire que grâce à son manifeste Le Réalisme, il constitue le principal représentant de l'École réaliste. Il fut le promoteur de cette doctrine tant en littérature, avec Edmond Duranty et Henry Murger, qu'en art, défendant Courbet et Daumier. On a dit que les Aventures de Mademoiselle Mariette "sont au réalisme, dans la peinture de la vie de bohème, ce que les Scènes de la vie de bohème de Murger sont au romantisme" (Van Tieghem).

En somme, si nous essayons de replacer Champfleury dans le cours de l'histoire littéraire, nous constatons qu'il a joué un rôle important, parce qu'il continue l'oeuvre de Balzac, qu'il prépare celle de Flaubert et qu'il contribue même avec lui à habituer le public au réalisme. (Émile Bouvier, La Bataille réaliste, 1913)

Ami de Banville et de Baudelaire, malgré son dédain avoué pour la poésie, il fonda avec ce dernier Le Salut public. Il écrivit de nombreuses études, notamment sur le Réalisme, la caricature, Henry Monnier et Balzac. Il deviendra conservateur du Musée de la céramique et administrateur de la Manufacture de Sèvres.

Bibliographie:


Portrait de Champfleury
Gustave Courbet
1855

C'est en réalité la vie la plus amère que de ne pas dîner, de n'avoir pas de bottes et de faire là-dessus des quantités de paradoxes.

Champfleury, dans une lettre à sa mère

1 - L’usurier Blaizot serait une réédition des Oies de Noël.


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