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Avocat, puis homme politique, son travail devait lui laisser beaucoup de temps libre, car il fréquenta les Hydropathes, les Hirsutes, les Zutistes, les Jemenfoutistes et le Chat Noir, dans le journal duquel il a publié des poèmes. Il était un des fumistes, aux côtés de l'illustre Sapeck et d'Alphonse Allais. Il mourut d'une crise cardiaque à son bureau de l'Élysée.
Pierre Brisson, dans Voyage sentimental au Quartier Latin (La Comédie littéraire, 1895) nous parle de Décori et Sapeck, et illustre donc l'esprit fumiste.
Ils étaient deux, qui ne se quittaient guère, le long Sapek et le petit Décori… Sapek était maigre comme une Anglaise, Décori était tout rond, tout boulot. Sapek se hissait sur de hauts talons pour paraître encore plus grand, Décori se rapetissait en pliant les jambes. Sapek se collait des favoris rouges, s'habillait en highlander, jambes nues et bras nus avec une jupe écossaise. Décori s'affublait d'une barbe de modèle qui lui traînait jusqu'aux pieds. Et tous deux, se tenant par la main, descendaient gravement le boulevard Saint-Michel…
Il était le frère de l'acteur Louis Décori (1858-1909).
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