Ce poète romantique, qui survivait d'un petit poste d'employé, fréquenta les Jeunes-France, l'
Dans sa Lettre inédite de Philothée O'Neddy sur le groupe littéraire romantique dit des bousingos (1875), O'Neddy offre à Charles Asselineau des précisions sur le groupe de sa jeunesse. Il déclare d'abord:
Vous dites, Monsieur, que Petrus Borel était le chef du groupe en question. Cela n'est pas exact. On l'aimait fort, et il avait sa juste part d'influence. Mais Gérard de Nerval et Théophile Gautier en avaient une non moins grande, ainsi que Joseph Bouchardy, le futur dramaturge, qui était un causeur ardent et sympatique. O'Neddy avait aussi le verbe passablement péremptoire, et se conduisait comme se sentant en pleine république. La Synagogue (comme vous dites) comptait six poètes: Gérard de Nerval, Pétrus Borel, Théophile Gautier, Alphonse Brot, Augustus Mac-Keat et Philothée O'Neddy.
Plus loin il ajoute:
J'arrive au point le plus important, le plus délicat, à la rectification maîtresse. Monsieur, jamais il n'y eut de Bouzingotisme, ni de Bonzingots. Jamais les Jeunes-France de notre groupe (c'est seulement ainsi que nous nous appelions et qu'il faut nous appeler) ne se sont affublés d'un tel substantif et d'un pareil qualificatif. C'est tout bonnement une mauvaise plaisanterie du cru des bourgeois, comme la fameuse ronde dansée autour du buste de l'auteur d'Athalie, au cri de : Racine est un polisson!
Bibliographie:
Liste des écrivains en ordre alphabétique
Liste des écrivains en ordre chronologique
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