De son vrai nom Louis Bertrand, né au Piémont, il monte à Paris où il se joint au groupe romantique, autour de Victor Hugo. Il est l'auteur de
Charles Asselineau, dans son Mélanges tirés d'une petite bibliothèque romantique, nous dit de lui:
Son rôle dans la littérature du dix-neuvième siècle a été de démontrer la puissance du mot et de ses combinaisons; de faire voir tout ce que cette langue française que, sur la foi du dix-huitième siècle, on s'obstine à considérer comme la langue abstraite du raisonnement et de la discussion philosophique, peut acquérir entre des mains habiles de relief, de couleurs, de nombre et de sonorité. Il semble qu'il ait vanné tous les vocables de la langue pour ne garder que les mots pittoresques, sonores et chromatiques. Sa phrase courte est néanmoins très-pleine, parce qu'il en exclut avec rigueur tout terme sourd, terne ou abstrait.
Avec ses amis Théophile Foisset, Charles Brugnot et Lacordaire, il fonda le journal littéraire Le Provincial auquel Hugo a contribué. Il mourut de la tuberculose, dans la pauvreté et c'est un autre ami, le sculpteur David d'Angers, qui le mènera presque seul au cimetière.
La gloire ne sait point ma demeure ignorée, Charles Brugnot (1798-1831)
Ode mis en épigraphe à Gaspard de la nuit |
C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tout les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue Charles Baudelaire
Dédicace de Le Spleen de Paris |
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