Kock, Paul de (1794-1871)


Romancier et homme de théâtre, il écrivait environ six oeuvres par an et se vantait d'en avoir produit plus de quatre cent. On lui doit aussi des recueils de contes et de chansons. Il fut largement traduit et lu à l'étranger.

L'intrigue, assez lâche, y est surtout le prétexte à peindre des types sociaux et à évoquer les petits métiers de Paris, ainsi que les divers lieux de sociabilité : théâtre de boulevard où se joue le mélodrame, Tivoli, guinguettes des faubourgs"... (Dictionnaire Universel des Littératures, P.U.F)
Légèrement grivois, il peint les petits bourgeois, les gens du peuple, les étudiants, les grisettes, accumulant les incidents comiques"... (Van Tieghem, Dictionnaire des Littératures)
Sous couvert de prendre le contre-pied du mélodrame, l'écrivain ne faisait que confirmer les recettes d'une littérature dite populaire, mais d'ambition bourgeoise : le monde de Balzac, vu par le petit bout de la lorgnette et animé par quelques stéréotypes souriants." (Dictionnaire des Littératures, Larousse)

Bibliographie:



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