Mérat, Albert (1840-1909)


Il était poète parnassien, collabora avec Léon Valade, et se suicida. Ses poésies sont formelles et descriptives, dans le goût parnassien, mais aussi sentimentales.

Catulle Mendès, dans La Légende du Parnasse contemporain nous dit :

C'est qu'en effet, Albert Mérat est, avant tout et surtout, le poète des environs de Paris. Mieux qu'aucun autre, il chante cette nature si spirituellement artificielle où les arbres ont l'air de figurer dans une forêt de féérie au théâtre du Chatelet, où les horizons se piquent de ressembler à des décors. Il dit tout les mystères à deux voix qui chuchottent sous les cerisiers de Montmorency, et les bavardages derrière les tonnelles des guiguettes, et les jolis mensonges des lèvres roses, plus roses de s'être mouillées dans le vin de bois de campêche qui usurpe le nom d'Argenteuil.

De son côté, Jules Tellier, dans Les Poètes d'aujourd'hui, déclare :

M. Albert Mérat, peu répandu dans le grand public, mais que les lettrés goûtent, et que l'Académie a distingué plusieurs fois bien justement, m'apparaît comme un de nos meilleurs versificateurs, et aussi (car les deux choses ne vont pas toujours ensemble), comme un de nos meilleurs écrivains en vers.

Bibliographie:





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