Romancière prolifique — elle écrivit quelques cent vingt romans — et femme de théâtre occasionnelle — elle n'aurait écrit qu'une pièce — Gyp était salonnière, bonapartiste, boulangiste, anti-dreyfusarde, anti-sémite et on dit même ultra-réactionnaire. Son oeuvre est souvent considérée comme "alimentaire".
Le Grand dictionnaire universel du XIXème siècle de Pierre Larousse (édition de 1866-77) cite dans son article sur Gyp ce commentaire d'Anatole France:
Je tiens Gyp pour un grand philosophe; et si l'on me demande comment je l'entends, je répondrai que je l'entends comme il faut. Gyp a pénétré philosophiquement la vanité des habits de coupe anglaise. Je soupçonne de mon côté qu'il y a quelques vanité dans l'étude de la prosodie grecque et des mosaïques byzantines. Mais il faut choisir entre les vanités; nous préférons celles qui font oublier, qui consolent, qui donnent à l'existence la paix avec la dignité. Voilà ce qu'enseigne Gyp en souriant. C'est pourquoi je la tiens pour un écrivain des plus moraux.
Sa mère, Marie Le Harivel de Gonneville (1827-1914), était aussi romancière et publiait sous les pseudonymes de Jack Franck et Aymar de Flagy.
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